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Conduite et stationnement

Conduite et stationnement

Chez les seniors, conserver de l’autonomie dans ses déplacements est primordial pour le lien social. Or, l’âge peut compliquer la conduite avec des capacités altérées et la baisse de confiance.

Avec l’âge, les conducteurs deviennent plus prudents. 

Pour continuer à conduire en toute sécurité, l’essentiel est de pratiquer régulièrement, s’entretenir physiquement et intellectuellement, se sentir confortablement installé(e) au volant, bien se connaître et rester à l’écoute de soi pour repérer l’apparition de troubles ou de fatigue. Vous ne devez pas hésiter à revoir le code de la route en allant sur le site de la prévention routière ou en assistant à des stages de remise à niveau proposés proche de chez vous.

Enfin, contrairement à certains pays européens, la France n’impose aucun contrôle médical régulier à partir d’un certain âge pour conserver son permis de conduire. Il est donc préconisé de demander régulièrement conseil à votre médecin traitant qui vous fera les bilans nécessaires (champ et acuité visuels, test audition...). Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site de la sécurité routière dans notre rubrique liens utiles. Un guide_prevention_routiere_scniors_2017.pdf-PDF (728.93 Ko) est également proposé sur la page.

Avec l’âge, des manœuvres demandent davantage de concentration. Il faut parfois envisager une adaptation de votre véhicule ou choisir, en cas de changement, des options qui rendent la conduite plus aisée : rétroviseur additionnel, aide au stationnement, boite vitesse automatique, régulateur de vitesse, frein à main automatique, rétroviseurs électriques... Renseignez-vous auprès de votre concessionnaire. Pour l'aménagement du poste de conduite (disque de transfert, grue de coffre pour fauteuil roulant...), le conducteur doit passer une visite médicale à la préfecture ou auprès d’un médecin agréé par le préfet. Le type d’adaptation sera mentionné sur son permis de conduire. L’APA (allocation Personnalisée d'Autonomie) peut prendre en charge partiellement certains équipements.

La prise de certains médicaments et leurs effets indésirables (somnolence, troubles de la vision, survenance de vertiges…) peuvent affecter votre capacité à conduire. 

  • Il est donc important de bien lire les notices afin de repérer la présence de pictogrammes de mise en garde sur les boîtes de médicaments. Le niveau 3 est incompatible avec la conduite.
  • Pensez également à demander régulièrement conseil à votre médecin traitant et à votre pharmacien. La prise de certains médicaments peut éventuellement être adaptée à votre besoin de conduite.
  • Enfin, sachez vous arrêter dès que vous ne vous sentez plus en capacité de conduire.

Depuis le 1er juillet 2017, la CMI (carte mobilité inclusion) remplace les anciennes cartes. Trois mentions sont possibles : « priorité », « invalidité » et « stationnement ». 

Cette carte, attachée à son détenteur et non à un véhicule, vous permet d’utiliser les places de stationnements réservées aux personnes à mobilité réduite. Mais elle ne dispense pas du paiement du stationnement. 

Pour connaitre les démarches à effectuer, vous pouvez consulter notre fiche « Carte Mobilité Inclusion » dans le guide des aides et télécharger faire_une_demande_de_cmi_de_60_ans.pdf-PDF (67.78 Ko) sur cette page.

Covoiturer, c’est à la fois un bon geste écologique et un principe de solidarité envers ceux qui ne conduisent pas ou plus. 

Sur le département, plusieurs plateformes internet de covoiturage proposent des trajets à des tarifs très intéressants. 

Si votre état ou votre situation ne vous permet pas de vous déplacer pour une consultation médicale, votre médecin traitant peut vous prescrire un bon de transport : taxi, taxi-ambulance ou transport médicalisé. Pensez à aborder cette question en amont avec lui ou un médecin spécialiste.

Pour vous informer, vous pouvez consulter la page dédiée sur le site de l’Assurance Maladie.